C’est un débat national, qui anime le gouvernement, le Parlement et les cafés du commerce : le forces françaises doivent elle, ou non, rester en Afghanistan ? Pour moi, cette polémique résonne intensément, car c’est un pays que je connais et que j’aime depuis longtemps. À l’époque des French doctors, à la fin des années soixante-dix, c’est vers l’Afghanistan bombardé par les Migs soviétiques qu’une toute jeune association humanitaire, Médecins du Monde, tournait ses regards et ses efforts…
Après 2001, je suis retourné à Kaboul. J’y ai découvert un système sanitaire détruit par 25 années de guerre, et nous avons voulu créer un hôpital. L’Hôpital français pour enfants existe aujourd’hui, il fonctionne et sauve des vies. Il se dresse au centre de la capitale afghane comme un espoir de paix retrouvée.
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