Le Dr Hafizi Abdul Wahid a activement participé à la création des services ophtalmologiques de l’IMFE de Kaboul, dont nous vous parlions hier. Petit portrait.
Dr Wahid est né à Kaboul ; il est marié à une professeure de Français et père de 3 enfants. Etudiant en médecine à partir de 1989, il doit interrompre ses études pendant 2 ans, sous le régime des talibans. Il effectue ensuite son internat en ophtalmologie à l’hôpital public Noor Eyes. Il y rencontre le Dr Richard Lewis, avec lequel il se lie d’amitié et qui ne cessera jamais de le soutenir dans ses projets.
A partir de 2009, et grâce au soutien de la clinique tchèque Loxum dans laquelle il a effectué un échange, Dr Wahid effectue des greffes de cornée à Noor Eyes, puis à l’IMFE.
En 2010, alors qu’il est en France pour un an afin d’engranger connaissances et compétences techniques, Dr Wahid contacte La Chaîne de l’Espoir pour proposer un projet d’ouverture de services ophtalmologiques à Kaboul. A son retour en Afghanistan, en parallèle de la clinique privée qu’il dirige, Dr Wahid rencontre régulièrement le directeur médical de l’IMFE, Alexander Leis, au sujet de ce projet.
Avec l’ouverture des services ophtalmologiques à Kaboul, c’est le rêve du Dr Wahid qui se réalise : les afghans n’auront plus à se rendre à l’étranger pour recevoir des soins et traitements ophtalmologiques, qui seront accessibles à tous. A moyen terme, les services ophtalmologiques assureront 60 à 70 consultations par jour.
Ce projet est d’autant plus important que, selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), chaque jour, près de 70 personnes en Afghanistan perdent la vue, au moins d'un œil, et près d'un demi-million d'Afghans sont complètement aveugles. De plus, environ 1,5 million d'Afghans souffrent de déficiences visuelles, souligne-t-elle. Selon l'OMS, la cécité impose un fardeau économique d'environ 100 millions USD par an, ce qui constitue une somme non négligeable pour un pays qui était classé deuxième pays moins avancé dans le monde en 2009.
Bravo et merci au Dr Wahid pour son investissement à nos côtés !
Charlotte et Antoine sont deux jeunes étudiants curieux qui ont décidé de réaliser un tour du monde un peu particulier. En effet, suite à une rencontre avec Alain Deloche, ils ont programmé leur itinéraire dans le but de rencontrer les enfants pris en charge par notre association dans différents pays.
C’est le 11 Septembre que le périple de nos deux aventuriers a démarré avec comme première destination la Chine. Charlotte et Antoine sont fin prêts pour leur aventure qui les emmènera sur le continent asiatique, américain puis africain.
Suivez et commentez leur parcours
Armés de leur caméra et de leur calepin, ils relateront leur séjour dans les 15 pays visités à travers des articles, des photos et des interviews qu'ils relayeront sur leur blog http://leverderideau.voyage/
Ils partiront à la rencontre des enfants et des bénévoles qui font notre chaîne de l’espoir. Nous attendons vos réactions, vos questions, vos encouragements sur leur page Facebook !
Nous vous avions informé précédemment de la mission du Pr José Uroz, chirurgien pédiatrique de La Chaîne de l’Espoir en Centrafrique afin d’évaluer les besoins des enfants en chirurgie orthopédique, viscérale, plastique et neurologique. Cette mission se déroulait du 17 Décembre au 25 Décembre 2013.
Grâce aux associations présentes depuis des années sur place (MSF, MDM et Emergency), la prise en charge des urgences s’avère satisfaisante, que ce soit pour le traitement des adultes ou celui des enfants.
Cependant la situation se fragilise lorsqu’il s’agit de la prise en charge des pathologies plus courantes chroniques ou congénitales. Ainsi, en partie à cause de la baisse des financements concernant la santé, la plupart des hôpitaux de Bangui sont très mal équipés, il manque tout d’abord du matériel de base comme des sondes d’intubation ou des extracteurs d’oxygène, indispensables à certaines interventions chirurgicales. Certains hôpitaux doivent également faire face à l’affluence de patients alors qu’ils ne possèdent aucun service de radiologie ou encore d’anesthésie. Ce sont pourtant les hôpitaux les mieux dotés du pays ; on imagine la situation catastrophique dans les provinces !
Lors de sa mission, le Pr Uroz a été amené à opérer une dizaine d’enfants, souffrant de pathologies congénitales ou chroniques, et à prendre en charge quelques cas d’urgences d’enfants blessés par balles.
Hier, mercredi 3 juillet, a été rediffusé sur France 5 à 23h50 le documentaire "Alain Deloche - Atout Coeur".
Diffusé une première fois sur la chaîne en 2009, ce film de 40 minutes fait partie de la collection Empreintes.
Vous pouvez encore visionner le documentaire sur le site de France 5 (disponible pendant 6 jours).
Chantal Chazelet, anesthésiste en pédiatrie, nous raconte sa quatrième mission de chirurgie réparatrice en Afrique pour La Chaîne de l’Espoir.
« En France ce genre d’interventions est pratiqué à la naissance, ou peu après. En Afrique, faute de moyens, des adultes restent défigurés, comme cette femme de 53 ans que j’ai anesthésiée l’an dernier ». Du matin au soir, pendant ses cinq jours au Togo, elle aura anesthésié 22 enfants et nourrissons afin qu’ils soient opérés des fentes labios-palatines par les 3 chirurgiens togolais (Drs Amazou, Gnassingbé et Akakpo) encadrés par le professeur Pavy et le docteur Vendroux. La correction de ces malformations congénitales des lèvres et du palais est une intervention de une à trois heures qui nécessite une anesthésie générale. Une démarche « toujours un peu délicate, surtout pour les bébés de moins d’un an. Comme une intubation est nécessaire, il faut partager la zone opératoire avec le chirurgien. Mais tout s’est bien passé sans complications ».
Sandrine M. s’est rendue au Togo en septembre dernier et a pu rencontrer son filleul avant la rentrée des classes. Elle nous fait partager son émotion :
« Je parraine Ibrahim (16 ans) au Togo depuis maintenant 4 ans. Cet été, j’ai décidé d’aller faire connaissance avec mon filleul, accompagnée de deux amis. J’étais très impatiente de pouvoir rencontrer Ibrahim et de pouvoir discuter avec lui. Le 6 septembre, c’est le jour J, c’est Pierre de l’association qui nous accompagne chez Ibrahim. Au départ, il était autant intimidé que moi. Mais petit à petit, il s’est ouvert, a souri de plus en plus et le contact a fini par se faire tout ranquillement. Il m’a raconté sa passion du foot, l’école, m’a montré ses cahiers de classe. Nous avons longuement parlé et j’ai pu ainsi mieux comprendre comment il vivait. J’ai passé un agréable moment et c’était très important pour moi de le rencontrer dans son cadre de vie. J’ai également rencontré sa grand-mère et son frère. Sa maman n’était pas là car elle travaillait…J’étais vraiment contente et émue de rencontrer la famille d’Ibrahim. J’ai pu leur expliquer pourquoi j’avais choisi de parrainer un enfant et l’importance de mon rôle de marraine envers Ibrahim, en venant le voir et en lui écrivant régulièrement. En rencontrant Ibrahim, mon parrainage est devenu plus concret pour moi et je suis ravie d’apporter ma modeste contribution à l’avenir d’Ibrahim.
Je voulais également remercier Prosper, Pierre et Ebénézer... Ils m’ont très bien accueillie, ont répondu à mes questions ainsi qu’à celles de mes amis. Grâce à eux nous avons pu visiter l’école d’Adjallé en pleine réfection…J’ai pu me rendre compte de l’extraordinaire travail que font les membres de l’association sur place. Cette rencontre restera pour moi un très beau souvenir. »
Notre partenaire au Pérou, Enfants des Andes, accueille régulièrement des volontaires qui participent à des missions d'éducation, de professorat et de soutien scolaire mais, parfois, ils ont des profils particuliers.
C’est le cas, cette année, de Steven, un professeur de sport, présent en juillet et en août. Avec lui, des cours de sport ont été mis en place, l'après-midi, pour les enfants soutenus par La Chaîne de l'Espoir.
Il donne ses cours chaque jour, dans la cour de l’école, à 15h30 pour les enfants vivant à l'extérieur du centre d’hébergement (aldéa), et à 17h30 pour les enfants vivant dans l’aldéa.
Steven propose un programme de découverte et d'initiation, qui a pour but d'éveiller les enfants à la discipline sportive et aux efforts individuels mais aussi ceux en équipe : jeux (foot, hand, volley,
malheureusement, nous n'avons pas trouvé de ballon de rugby à Nazca...) lancer, exercices physiques (abdominaux, courses...).
D’autres volontaires sont encore attendus afin de contribuer à l’épanouissement des enfants, en complément du soutien qui leur est apporté en matière d’éducation.
Pour en savoir plus sur nos actions au Pérou, rendez-vous sur notre site institutionnel.
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